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Immobilier locatif : Faut-Il choisir le Denormandie ou le LMNP ?

jeudi 26 mars 2020

A peine plus d’un an après son entrée en vigueur et suite à son assouplissement en début d’année, MeilleursAgents dresse le bilan du dispositif Denormandie.

Immobilier locatif : Faut-Il choisir le Denormandie ou le LMNP ?

jeudi 26 mars 2020

A peine plus d’un an après son entrée en vigueur et suite à son assouplissement en début d’année, MeilleursAgents dresse le bilan du dispositif Denormandie.

Pour la première fois, Meilleurs Agents a étudié la rentabilité nette du dispositif dans l’ensemble des villes éligibles, en prenant en compte l'ensemble des charges liées à l'achat et à la détention du bien et l’avantage fiscal. Il en ressort que le dispositif Denormandie offre une rentabilité nette moyenne de 3.7% contre 2,2% pour la location nue.

La rentabilité nette avec le dispositif Denormandie peut d’ailleurs monter jusqu’à 4,9% mais il faut l’apprécier au regard des risques liés à la dépréciation du bien et plus particulièrement aux risques locatifs, notamment à la part des ménages concernés par le dispositif. A titre d’exemple, à Wattrelos, la rentabilité nette est de 4,3% mais uniquement 7.5% de la population ont le niveau de ressources pour être locataires en Denormandie. En effet, pour 63% des villes éligibles, plus de 80% de la population dépassent les plafonds de ressources pour être locataires en Denormandie.

que le dispositif Denormandie offre une rentabilité nette moyenne de 3.7%, le statut Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP) offre quant à lui une rentabilité nette de 4.7% sur les villes éligibles au dispositif Denormandie, avec des conditions plus souples pour les investisseurs. En effet, le LMNP permet en louant un bien meublé de déduire les charges liées à la gestion et les intérêts de son emprunt tout en déduisant l’amortissement du bien.

“Le dispositif Denormandie peut s'avérer une opération rentable pour les propriétaires si on prend bien en compte les risques locatifs. En effet, l'obtention de l’avantage fiscal est conditionnée à la location effective du bien. Il est donc essentiel de bien connaître la ville et de s’assurer que la demande locative est présente“, déclare Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents.

Déficit foncier : Rien n'est perdu en cas d'arrêt de location

jeudi 26 mars 2020

Lors de la réalisation de travaux dans un bien loué, les dépenses peuvent être déduites.

Déficit foncier : Rien n'est perdu en cas d'arrêt de location

jeudi 26 mars 2020

Lors de la réalisation de travaux dans un bien loué, les dépenses peuvent être déduites. Mais une condition est à respecter pour pouvoir imputer le déficit foncier réalisé sur le revenu global : louer le bien pendant trois 3 années suivant l'imputation de ce déficit foncier. A ce sujet, l'administration revient sur sa doctrine et intègre une décision jurisprudentielle dans une instruction du 1er septembre 2017.

En principe, lorsqu'un propriétaire impute un déficit foncier sur son revenu global (jusqu'à 10 700 euros), l'immeuble doit être affecté à la location jusqu'au 31 décembre de la troisième année qui suit l'imputation. Si cette condition n'est pas respectée (vente de l'immeuble, ...), l'imputation du déficit foncier sur le revenu global est remise en cause. Le revenu global et les revenus fonciers des trois années qui précèdent l'année de cessation de la location sont reconstitués sans appliquer une imputation d'un déficit sur le revenu global. Les déficits ne peuvent alors être imputés que sur les revenus fonciers. Toutefois, l'administration considérait que les déficits fonciers qui restaient à imputer après la cessation de la location ne pouvaient plus l'être. Ils étaient donc perdus. Elle modifie sa position en prenant en compte l'arrêt du Conseil d'Etat du 26 avril 2017. Ainsi, les déficits fonciers indûment imputés sur le revenu global peuvent désormais s'imputer pendant dix ans sur les revenus fonciers provenant d'autres biens locatifs. En revanche, sans autre immobilier locatif, ces déficits sont perdus. L'administration indique que la solution adoptée par le Conseil d'État s'applique aux instances en cours ainsi qu'aux réclamations introduites dans les délais contentieux

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